Voir les contributions

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Agate

Pages: 1 2 [3] 4 5 6
41
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 26 octobre 2016 à 22:41:08 »
Salut, j'aurais une petite question à propos du cours de la glycolyse de Cypriani :)
Je sais que la PFK1 est une enzyme qui possède un site actif et un site allostérique mais ce qui se fixe au niveau du site actif c'est l'atp et le G6P ou le F6P ?
De plus, il est dit que le citrate est produit par le cyle de Krebs. Le citrate est un inhibateur de la PFK1 et donc de la glycolyse si j'ai bien compris. Seulement j'ai noté que si le cycle de Krebs est bloqué, la glycolyse aussi, ce qui est contradictoire car si le cycle est bloqué il n 'y a plu de citrate produit et donc la PFK1 n'est pas inhibée ? 
Merci d'avance pour votre reponse!!  ;)



Bonsoir !

Alors pour commencer, la PFK1 possède bien 2 sites :
- site actif pour la fixation des substrats : F6P et ATP.
- site allostérique pour la fixation des effecteurs.
Cependant, l'ATP est à la fois substrat (énergie) et effecteur (inhibiteur) : le site actif est plus afin pour l'ATP que le site allostérique donc l'ATP sert d'abord de substrat avant d'inhiber l'enzyme s'il s'accumule dans le cytoplasme.
Le G6P n'est pas pris en charge par la PFK1, il doit d'abord être isomérisé en F6P !  ;)

Concernant le citrate, lorsque le cycle de Krebs fonctionne bien, il est produit puis immédiatement consommé par l'aconitase qui le transforme en isocitrate, avant de poursuivre le cycle. Il n'a donc pas le temps de sortir de la mitochondrie pour inhiber la PFK1 : la glycolyse peut avoir lieu.
Si le cycle de Krebs ralentit (inhibition par surcharge énergétique ou autre...), le citrate va alors s'accumuler dans la mitochondrie et pourra sortir inhiber la PFK1 afin de ralentir la glycolyse, donc l'arrivée de substrats du cycle !
Cette notion n'est pas évidente, j'espère que c'est assez clair, sinon n'hésites pas à redemander plus d'explications  ;D

Bon courage !  :love:



42
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 26 octobre 2016 à 22:29:07 »
Bonsoir !!!  :yourock!

Petite question à propos de la glycolyse : j'ai essayé de refaire en vain l'étape du clivage du Fructose 1,6 bisphosphate par l'aldolase en G3P et PDHA ... Je ne comprend pas comment on peut séparer la molécule en deux et obtenir ces deux autres molécules + H2O ...
Où esque la molécule se "casse" ? Au niveau de l'oxygène qui est tout seul ?

Merci d'avance !  :love:

Bonsoir !

Alors ne te prends pas trop la tête avec les mécanismes réactionnels, si tu connais les molécules c'est le principal ! :)
Pour répondre à ta question, cette réaction ne produit pas d'eau : c'est une hydrolyse, donc l'eau est consommée pour ''casser'' la molécule, puis régénérée (bilan nul). On retrouve bien à la fin autant de C, H et O qu'au départ !
Le mécanisme en lui même est donc plus complexe qu'une simple coupure, puisqu'il faut séparer la molécule au niveau de la liaison 3-4 et de l'oxygène. Ne t'embête pas avec ça  ;)

Voilà, si tu as encore des questions n'hésites pas  :love:

43
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 26 octobre 2016 à 22:22:47 »
Bonjour,

Encore une question sur la glycolyse de M.Cypriani:
Est-ce que l'acide lactique et le lactate correspondent à la même molécule ou bien le lactate est la forme estérifiée de l'acide lactique? ???

Merci d'avance!

Bonsoir !

Alors, la réponse est simple : acide lactique et lactate sont deux versions de la même molécule, selon le pH : le lactate représente la forme basique de l'acide lactique (qui lui, forme...l'acide du couple, comme son nom l'indique ! :bravo:; ).
Du coup, comme le pKa associé au couple est de 3,9, pour un pH inférieur à 3,9, tu trouves de l'acide lactique de formule CH3-CHOH-COOH, et pour un pH supérieur à 3,9 (ce qui est le cas dans l'organisme la plupart du temps même si l'estomac peut être plus acide), on trouve du lactate de formule CH3-CHOH-COO- !

Voilà, j'espère que ça répond à ta question  ;D

44
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 23 octobre 2016 à 18:37:24 »
Bonjour, à propos de la CRM, je ne comprends pas pourquoi dans le complexe IV il y a 4 électrons qui sont mis en jeux  ???

Coucou !

Le complexe 4 permet de réduire le O2 de la matrice en 2 H2O.
Or, si tu te souviens de tes cours concernant l'oxydoréduction , tu remarques que la réduction d'une molécule de dioxygène nécessite 4 électrons :

O2 + 4H+ + 4 électrons = 2 H2O


Le complexe 4 couple donc l'oxydation de 4 cytochrome c (4 Fe2+ transformés en 4 Fe3+ donc libérant 4 électrons) à la réduction d'une molécule de dioxygène...et en profite pour faire passer 2 protons de la matrice mitochondriale à l'espace intermembranaire, ce qui permet d'augmenter le gradient de pH  ;D

J'espère que c'est plus clair, bon courage !  :love:


45
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 22 octobre 2016 à 19:43:48 »
Bonjour, alors voila il y'a quelque chose que je ne comprends pas:

A propos du complexe 1 de la chaine respiratoire mitochondriale, je ne comprends pas comment l'ubiquinone peut être réduite avec les 2 protons (H du NADH et le H+ d'après) sachant qu'une réduction est une réaction ou un composé gagne des électrons. Pour moi, elle est oxydée, étant donné qu'il s'agit de protons.



Pouvez vous m'expliquer? Merci beaucoup


Re-bonsoir !
En effet, une réduction permet de passer de la forme oxydée à la forme réduite par un gain d'électrons : tu pars sur de bonnes bases.
Cependant, le NADH,H+ ne cède pas vraiment de protons mais des électrons contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord !
Je m'explique : au départ du complexe 1, tu as du NADH,H+. Celui ci cède 2 H donc 2 électrons nécessairement associés à 2 protons (et non deux protons H+ tout seuls !!) pour être ainsi réoxydé en NAD+ (le NAD garde sa charge positive !). Ces deux H (donc électrons : équivalents réducteurs) sont ensuite transférés au FMN qui est réduit en FMNH2, puis celui ci transfère les deux H donc électrons à la protéine fer soufre, qui elle même les transfère au coenzyme Q (ubiquinone). Celui ci est alors réduit en CoQ-H2: il gagne deux H donc 2 électrons !

Le tout est de ne pas confondre les H+ qui sont des protons, et les H qui sont des atomes possédant 1 électron donc forment 1 équivalent réducteur :)

En espérant avoir pu t'éclairer un peu !  :love:

46
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 22 octobre 2016 à 19:29:21 »
Bonsoir, alors voila je suis un peu perdu en ce qui concerne l'équation de Nernst dans le cours de Cypriani..
Il nous en a donné deux, cependant il y a des incohérences, et sur internet je me suis aperçu qu'il n'y avait pas les memes signes etc.. Bref, pourriez vous me donner la VRAIE équation de Nernst a connaitre svp?  :modo: :modo: :modo: :modo:


Merci d'avance!!  :love:

Bonsoir Anthony !

Alors, je ne sais pas de quelles équations de Nernst tu parles étant donné que dans mon cours de bioénergétique, je n'avais abordé que le calcul de la variation de potentiel de réduction associé à une réaction, la règle ''du gamma'' et la relation entre variation d'énergie libre et potentiel de réduction...
Cependant, il n'existe qu'une seule équation de Nernst, dont l'écriture (donc le signe) peut varier selon qui tu places au numérateur et au dénominateur :

Avec Δ EO = EO(oxydant) - EO(réducteur), et Q le quotient réactionnel associé à la réaction, on peut écrire : 

Δ E = Δ EO - (R.T/n.F)*ln(Q)
A 298 K, et pour la réaction oxydant + n.e- = réducteur, on peut le simplifier en :

Δ E = Δ EO - (0,06/n)*ln([réducteur]/[oxydant])

Voilà, j'espère que c'est plus clair comme ça, si jamais tu as des questions vis à vis de ta version, n'hésites pas  :^^:

47
Hey ! j'ai une question à propos de la constante d'équilibre K
Dans notre cours on la calcule a l'aide de la loi de Van't Hoff et avec la variation d'enthalpie mais en ED on a vue que l'on pouvait calculer K avec la variation d'enthalpie ou avec la variation d'enthalpie libre de Gibbs... Du coup je me demandais si l'on devait calculer K avec la variation d'enthalpie quand on a une variation de température et avec la variation d'enthalpie libre de Gibbs quand on a une température donné qui ne varie pas ?

J'espere que c'est compréhensible ... ;D

Alors Claudie, c'est à peu près ça en effet, tout dépend de la situation !
Lorsque ta réaction se déroule à une température donnée T1, tu peux calculer K avec la variation d'enthalpie libre : K1 = e^(-DeltaRG°/R*T), en supposant que tu aies les données nécessaires dans l'énoncé (ou que tu puisses les calculer). Si tu décides de modifier la température de ta réaction, tu pourras calculer la nouvelle constante d'équilibre K2 à T2 à partir de K1 en utilisant la loi de Van'T Hoff, ce qui donne en supposant DeltaRH° indépendant de la température : ln(K2) = (DeltaRH°/R)*(T2-T1/T2*T1) + ln(K1).
Tu utilises donc cette loi uniquement si tu connais la constante d'équilibre à une autre température.

Voilà, j'espère que c'est plus clair !
Bon courage  :love:

48
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 27 septembre 2016 à 18:41:35 »
bonjour !
quelqu'un pourrait il  m'éclairer sur  les unités de l 'enthalpie ( kJ/mol ? ou J/mol ? ) de l'entropie ( J/mol/K ou J/K/mol ? )
y'a de tout dans mon cours et l'ED.. ??? :neutral:

Aussi , une réaction peut elle être spontanée et reversible?

et une petite dernière : si la variation d'enthalpie est négative pourquoi ne peut on pas dire que la réaction consomme de l'énergie ?

merci d'avance !  :bisouus:
 


Bonjour !
Alors, concernant les unités, il est effectivement essentiel de bien les connaître pour ne pas avoir de doute là dessus. Cependant, les multiples d'une même unité sont équivalents : une masse peut s'exprimer en gramme, kilogramme...une vitesse en m/s ou km/h...Tout dépend de l'ordre de grandeur de ta valeur numérique. Pour l'enthalpie, c'est pareil : on peut l'exprimer en J/mol, en kJ/mol, voire en J/mmol, tout ceci est équivalent est n'est qu'une question de conversion. Généralement, on utilise le kJ/mol qui est plus adapté, mais tu peux rencontrer le J/mol.
Concernant l'entropie, J/K/mol = J/mol/K ! Si tu poses les dimensions (unités) sous forme de fraction, tu te rends compte que J/K/mol = (J / K)*(1/mol)= J / (K*mol) = J / (mol*K) = (J / mol)*(1/K) = J/mol/K ou plus ''scientifiquement'' J.mol-1.K-1.
C'est plus clair ?

Concernant la spontanéité, elle est définie par DeltaG<0.
La réversibilité est elle définie par DeltaS=0. L'un n'empêche pas l'autre, seulement si tu raisonnes avec la formule DeltaG = DeltaH - T.DeltaS, tu te rends compte qu'une réaction spontanée et réversible implique DeltaH<0 donc est exothermique.

En effet, si DeltaH<0, cela signifie que H(final) < H(initial), donc que la quantité d'énergie de ton système est plus faible à la fin de la réaction. Il a donc libéré de l'énergie, et non pas consommé de l'énergie !

Voilà, j'espère que tu as compris, sinon n'hésites pas à redemander  ;)

Bonsoir !!

Je me permets de reposter une question poser un peu avant n'ayant pas encore eu de réponse.


Quand on parle de réduction et d'oxydation, de quel mécanisme s'agit-il ?

Merci d'avance !   :bisouus:

Bonjour stalemfa !
Alors, la réponse est simple, puisque'il s'agit d'un mécanisme...de réduction et d'oxydation.
Tu ne peux pas les assimiler à des réactions ''codifiées'' par l'intervention de nucléophiles ou électrophiles.
En effet, une oxydation se définit comme une perte d'électrons, une réduction comme un gain d'électrons.
Le détail des mécanismes varie selon les molécules puisqu'elles ne concernent pas uniquement les hydrocarbures.

Bonjour, dites voir les tuteurs, en ce qui concerne le cours de M. MOUSSARD  (qui est un dieu), a quoi ressemblent les partiels avec lui ? Faut-il que j'apprenne tout ce que j'ai surligné dans son bouquin par coeur, ou que je me contente de retenir l'essentiel?
En ce qui concerne les acides-aminés, faut il les apprendre par coeur comme les fonctions chimiques eux aussi? On devra être capable de les reconnaitre?
Merci d'avance   ???


Aaahh, les cours de Moussard...Il va falloir apprendre, pas plus que ce qu'il dit, mais ce qu'il dit au moins !
Il est très important de bien connaître les acides aminés car tu peux être sûr, ou presque, qu'on t'en proposera à reconnaître le jour des partiels.
Les noms des molécules, enzymes, les mécanismes et les bilans sont à apprendre, sauf s'il n'en parle pas ou précise le contraire !

J'espère que ces réponses ont pu vous aider,
Bon courage à vous tous  :love:

49
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 19 septembre 2016 à 21:41:21 »
Merci beaucoup Agate pour ta réponse, je comprends tout a fait ton raisonnement, mais je ne comprends juste pas pourquoi la quantité de matière de la molécule D augmente? C'est comme ça et c'est tout. Cela veut dire que l'on peut prendre n'importe quelle molécule (A, B, C et D), leur faire subir la loi de Le Châtelier et remarqué que leur rendement augmente? (:
Sinon merci d'avance pour les derniers détails et bonne fin de WE  ;D

Coucou !
La quantité de D augmente car lorsqu'on déplace l'équilibre, on transforme plus de A et B en C et D...du coup, tu as plus de C et D et moins de A et B par rapport à avant !
Imaginons que l'on ait un équilibre avec 3 mol de A, 2 mol de B, 1 mol de C et 1 mol de D. Si l'on augmente la pression, on déplace l'équilibre vers la formation de C et D et on se retrouve avec un nouvel équilibre pour contrer ce changement : par exemple, 1,5 mol de A, 1 mol de B, 2 mol de C et 2 mol de D.
La quantité de matière des produits se trouve donc bien augmentée par rapport à l'équilibre précédent.

J'espère que c'est plus clair,
Bon courage !  :love:

50
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 17 septembre 2016 à 14:04:54 »
Vous m'avez oubliez mais c'est pas grave je m'en remettrai, comme j'ai besoin de réponses à mes questions, je repost quand même, j'avais cité grand, en page 5.

Bonjour, je sais que ce post remonte à loin, j'ai essayer de me convaincre de la réponse que tu as donné Grand mais en relisant mon cours, je ne comprends toujours pas comment on a un meilleur rendement.

Tu dis que l'on s'intéresse sur les produits situés à droite de la réaction.
Si je suis ta logique la pression augmente, donc d'après la loi de Le Châtelier, la réaction fait un déplacement de l'équilibre dans le sens opposé pour contrebalancer.
Donc ainsi la pression diminue donc le nombre de mole diminue. La réaction va de la gauche vers la droite (cf coefficient stoechiométrique).
On s'intéresse toujours aux produits situés à droite de la réaction. Ainsi on vois qu'il y en a moins, il y en a 2 donc pour moi c'est un plus faible rendement quand on va de la gauche vers la droite.
On obtient pas un maximum de produits, à moins que l'on ne s'intéresse qu'à une seule molécule et qu'elle aie un coefficient stoechiométrique plus grand que les deux autres??

Merci d'avance pour vos réponses et bonne journée (:

Bonjour !

Voilà enfin une réponse qui, je l'espère, te permettre d'y voir plus clair  ;)

Pour bien comprendre la situation, je pense qu'il faut repréciser la notion de rendement.
Soit l'équilibre gazeux 2A + B <--> C + D. On cherche à obtenir D, par exemple.
Le rendement de la réaction en ce qui concerne D correspond à la quantité de D obtenue en réalité divisée par la quantité maximum de D que l'on pourrait obtenir si la réaction était totale (si tous les réactifs A et B avaient réagit).
Ici, 3 moles de réactif sont transformés en 2 moles de produit. Ces constituants sont gazeux : si l'on augmente la pression, d'après la loi de Le Châtelier, l'équilibre se déplace dans le sens opposé à la contrainte appliquée, donc de la gauche vers la droite pour diminuer le nombre de moles gazeuses et ainsi la pression. Comme tu l'as dit, on passe de 3 moles à 2 moles...la quantité de matière totale diminue, mais le rendement, contrairement à ce que tu affirmes, ne diminue pas !
En effet, la quantité de produits, donc de D qui est l'espèce que l'on cherche à obtenir, augmente. Le rendement augmente aussi, si tu reprends sa définition (la quantité maximum de D que l'on peut obtenir étant constante).

Tout dépend donc de la molécule à laquelle tu t'intéresses. Si tu voulais augmenter le rendement de A, il faudrait diminuer la pression pour déplacer l'équilibre vers la gauche et ainsi augmenter la quantité de A et B...
Le déplacement de l'équilibre prend en compte la quantité de matière totale de chaque côté de l'équation, mais le rendement ne s'intéresse qu'à la quantité d'une molécule en particulier, donc on peut diminuer la quantité de matière totale d'un système réactionnel tout en augmentant le rendement comme c'est le cas ici !

Voilà, j'espère que ça a pu t'aider, si je réponds à côté n'hésites pas à poser d'autres questions !  :love:


51
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 11 septembre 2016 à 13:56:17 »
Bonjour !
Que devons-nous comprendre et retenir de la détente monotherme d'un gaz parfait ?
J'ai un peu de mal à comprendre les explications du Pr Cavalli... Il développe des formules pour la détente isotherme mais ne développe pas celles de la détente monotherme, si bien que je ne comprends pas ses formules...

Merci d'avance !

Bonjour !
Effectivement, la détente monotherme d'un gaz parfait n'est pas évidente à comprendre ! Cependant, il en résulte quelques notions indispensables à retenir. Les calculs ne sont pas détaillés donc pas à apprendre bien sûr, on peut s'entrainer à les retrouver mais ce n'est pas nécessaire à mon avis.
Lors d'une détente monotherme, la variation d'énergie interne de la réaction (DeltaU) est nulle. Le travail nécessaire à la réaction est donc égal à l'opposé de la chaleur qui s'en dégage (w = -q). Lorsqu'on calcule w (donc -q), selon si la réaction est réversible ou non, la pression dépendra du volume ou non, donc w aura une expression différente. Au final, on se rend compte que quand la réaction est réversible, le travail nécessaire (donc la chaleur dégagée) est toujours plus importante que quand la réaction ne l'est pas. C'est la première chose à retenir : q (irrev) < q (rev).

Cette constatation a des répercussion sur la variation d'entropie associée à la réaction. En effet, on a Delta S (total) = Delta S (système) + Delta S (extérieur).
Or, dans tous les cas, Delta S (système) est calculé avec q(réversible) ce qui implique que pour une réaction réversible, Delta S (système) = - Delta S (extérieur).
Pour une réaction réversible, Delta S (total) = 0.
Si la réaction est irréversible, on calcule toujours Delta S (système) avec q(réversible) comme le veut la définition, mais Delta S (extérieur) est calculé avec q(irréversible) qui est donc inférieur à q(réversible). Cela implique que Delta S (système) > - Delta S (extérieur).
Au final, dans le cas d'une réaction irréversible, Delta S (total) > 0.

Voilà, l'important n'est pas de connaître les détails de la démonstration mais de bien comprendre ce qu'elle implique selon le type de réaction auquel tu es confronté.

J'espère que c'est plus clair comme ça, bon courage !  :love:

52
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 09 septembre 2016 à 22:34:07 »
Bonjour, j'ai une question..  :neutral:

Dans l'ED de Mme Guillaume (madame), elle a insisté sur le fait qu'un atome de transition pour déterminer sa couche de valence on prend pas en compte la couche D, genre un atome qui a comme CV: 3d10 4s1 (après réarrangement de stabilité) donc pour elle la CV est 4s1 et il y a un éléctron de valence ! :/
Je veux pas crée de malentendu mais l'année dernière lors du partiel blanc du 1er S vous nous aviez dit que on prenait en compte la couche D..

Voila j'aimerai savoir qui a raison merci beaucoup :D  :modo: :great:

Bonsoir,

Je laisserai mes collègues confirmer (ou infirmer) mes propos car ils étaient déjà tuteurs l'an dernier, mais il me semble qu'on ne compte que les électrons de la couche de plus grand n pour les électrons de valence, auxquels on rajoute ceux de la couche de n inférieur uniquement si elle n'est pas entièrement remplie...d'où le fait que pour une CV de 3d104s1, seuls ceux de la couche 4 sont comptés.
Selon cette logique, si tu avais 3d5 4s1, il y aurait 6 électrons de valence.

Voilà, à confirmer mais c'est comme ça que j'ai compris la chose :)

53
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 09 septembre 2016 à 21:44:28 »
Merci beaucoup Agate, j'ai compris

J'aurais d'autres questions (beaucoup, désolé) , une en ce qui concerne les variations de l'affinité électronique (augmente de gauche à droite et de bas en haut dans le tableau de Mendeleiev), ces variations sont elles données en valeur absolu et comment peut on expliquer ces variations? Car selon ma logique l'atome Na libérera plus d'énergie si il capte un électron car normalement il en perd un, et l'atome Ar en libérera moins vu qu'il a tendance à capter facilement un électron pour respecter la règle de l'octet.


Alors, pour commencer, l'affinité électronique correspond à l'énergie perdue (libérée) lorsqu’il y a capture d’un électron. C'est donc une grandeur négative, mais en pratique, on utilise sa valeur absolue. Plus tu vas vers le haut et la gauche, plus la capture d'un électron apporte de la stabilité, donc plus l'énergie libérée est importante (plus elle est ''négative'') car plus son énergie est faible, plus l'atome est stable (et non l'inverse !). La valeur absolue de l'affinité électronique augmente par conséquent. Na est plus stable (il contient moins d'énergie) après avoir libéré un électron : il forme alors l'ion Na+ dont la configuration électronique est la même que le Néon, ses couches sont remplies. Tu ne rencontreras pas d'ion Na- qui apparaitrait après une capture électronique telle que décrite par l'affinité électronique. L'Argon Ar est un gaz rare donc respecte déjà la règle de l'octet, ce n'est pas un bon exemple. Le Chlore nécessite un seul électron pour acquérir la même configuration électronique que l'Argon et donc respecter la règle de l'octet : la capture d'un électron lui apportera plus de stabilité (libérera plus d'énergie) que dans le cas du soufre à qui il manque 2 électrons pour respecter la règle de l'octet. Tu as compris ? :)



J'en ai aussi une en ce qui concerne les forces intermoléculaires,  pour l'interaction de Debye, peut elle s'applique sur une molécule apolaire? Car le prof a dit que les interactions de London peuvent s'appliquer sur les molécules apolaires, mais il ne l'a pas précisé pour l'interaction de Debye (ou alors je ne l'ai pas entendu)


L'interaction de Debye représente l'effet d'induction : il s'applique entre une molécule polaire (dipôle permanent) et une molécule apolaire (dipôle induit). La molécule polaire provoque une dissymétrie de charge dans la molécule apolaire qui se polarise : il y a apparition d’un moment dipolaire induit.

Et aussi on a écrit que deltaS=delat Q/ T = delta H/T à pression constante or c'est Q qui est égal à delta H et non delta Q à delta H, je ne voix pas pourquoi on a écrit cette égalité.


Alors, pour comprendre, il faut faire attention au fait que tu as Grand deltaS = intégrale (T1, T2) de petit deltaQ/T = Grand delta H/T à pression constante ...En effet, on a Grand DeltaH = intégrale (T1, T2) de petit deltaQ donc de n.C.dT, ou encore H = n.C.dT...Tout est question d'chelle, si tu passes de la variation instantanée à celle entre le début et la fin de la transformation !


Et enfin, je me demande si on nous demande la configuration électronique du carbone sans précision sur son état si on considère qu'il y a une promotion de valence ou pas? Puisque la présence d'un carbone divalent est rare.
Et si on nous demande le nombre d'électron de valence d'un atome de carbone dans le méthane, doit on considérer que les électrons des 4 atomes d'hydrogènes font partit de sa couche de valence, doit on répondre 4 électrons ou 8?


En effet, on considère qu'il y a une promotion de valence pour le carbone car il est très rare sous forme divalente.
Cependant, quand tu comptes le nombre d'électrons de valence d'un atome, quels que soient ceux auxquels il est lié, tu ne t'intéresse qu'à l'atome en question ! Les électrons des hydrogènes sont impliqués dans les liaisons covalentes mais ne font pas partie des électrons du carbone, tu ne les prends donc pas en compte. Le carbone a donc toujours 4 électrons de valence :)

Voilà, j'espère que ça répond à tes questions, n'hésites pas à demander des précisions si nécessaire ! :^^:

54
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 09 septembre 2016 à 20:04:19 »
Bonjour,

J'ai un problème pour la façon d'écrire les formules, quelques fois on met delta majuscule, d'autres fois delta minuscule ou encore seulement d.
Quelle est la différence?

Merci

Bonjour,

Effectivement, c'est une question intéressante, et importante !
Le grand delta est utilisé pour calculer des différences de fonction entre 2 états bien distincts dans le temps, il permet de mesurer une variation macroscopique. Par exemple, si l'an dernier tu mesurais H1 = 165 cm et cette année H2 = 167 cm, on aurait DeltaH = 2 cm.
Le petit d représente la dérivée, c'est une mesure de très petite variation entre 2 instants très rapprochés. Il donne une idée du rythme de la variation : si tu as pris 2 cm en un an, tu as peut être pris d'abord 1 cm en 1 mois, puis 5 mm le mois suivant puis 1 mm par mois, etc. La dérivée dH de la fonction H(t) qui représente ta taille en fonction du temps ne sera pas toujours la même au cours des 2 ans.
Le petit delta est utilisé pour signifier une très petite quantité, on l'utilise notamment pour le travail W : le travail total W fourni au cours d'une transformation est une quantité (et non une variation, donc pas de grand delta), et résulte de l'accumulation de quantités de travail élémentaires petit deltaW.

Voilà, j'espère que ça a pu t'éclairer un peu, sinon n'hésites pas à demander des explications supplémentaires !
Bon courage  :love:

55
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 09 septembre 2016 à 19:51:21 »
Salut !

Je n'avais pas encore utilisé tes dernières réponses pour voir si mon cours de thermo etait plus clair... Et au sujet du n=1000 pour 1L d'eau, je bloque toujours car tu nous as expliqué la diapo 33 alors que je bloque sur la 30 où il y a justement un changement de temperature (passage de T1=50 degrés à T2=100 degrés)  :modo:

Coucou !

Effectivement, dans ce cas, il y a un changement de température donc on applique la formule du cours. deltaS = intégrale (T1, T2) de deltaq/T, avec deltaq = n.c.dT...Le truc qui n'est pas précisé, c'est que n peut être en mole si la capacité calorifique est une capacité calorifique molaire (J/K.mol), ou en grammes si la capacité calorifique est une capacité calorifique massique (J/K.g)...tout est une question de logique d'unités à respecter !
Ici, on utilise C = 4,18 J/K.g, donc on la multiplie par la masse d'eau qui subit le changement de température, soit 1000g.
J'espère que c'est plus clair maintenant  :^^:

56
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 05 septembre 2016 à 22:32:07 »
Bonjour !

En reprenant la thermodynamique, une notion me pose soucis : je comprends bien la distinction entre temperature et chaleur, et d'ailleurs d'après la définition du professeur Cavalli, une difference de temperature entraîne un transfert de chaleur. Connaissant cette définition, je ne comprends pas pourquoi un système adiabatique, qui ne fait donc aucun échange de chaleur avec l'extérieur, peut voir sa temperature changer... En quoi cette perte de T est-elle convertie si ce n'est pas en chaleur ?



Bonjour,

Attention, une différence de température n'entraîne pas un transfert de chaleur : on distingue la température de 2 systèmes par le sens dans lequel celui ci aurait lieu dans des conditions le permettant...L'énergie libérée par la baisse de température d'un système adiabatique est convertie sous une autre forme d'énergie (mécanique par un travail, chimique lors d'une réaction, etc.). De même, l'énergie consommée lors d'une augmentation de température au sein d'un système adiabatique provient d'une autre source : la température varie sans pour autant qu'il y ait échange d'énergie avec le milieu extérieur.


Et puis question sans doute bête mais là je bloque : dans l'exemple sur la variation d'entropie avec T, on remplace n de l'eau par mille. Mais on ne devrait pas faire un calcul avec n=m/M? D'où sort ce 1000 sachant qu'on ne connaît que le volume d'eau. Il y a toujours 1000 moles d'eau dans 1L ?

Merci d'avance  :love:

Bonjour,
Je suis d'accord avec toi ce n'est pas trop logique mais quand on regarde l'unité de Cp c'est J.g.K donc je pense qu'il y a un lien même si du coup ça ne devrait plus être n dans la formule.... ???

Concernant ce calcul, il manque une étape intermédiaire qui simplifierai les choses.
La réaction ayant lieu à température constante, on a DeltaH = DeltaH(vap)=dQ, avec DeltaH(vap) = n*DeltaH(vap, molaire). Les capacités calorifiques n'interviennent pas comme T ne varie pas.
Du coup, comme DeltaS = DeltaH/T, on a DeltaS = (m/M)*DeltaH(vap, molaire)*(1/T) d'où les nombres affichés : 1 litre d'eau pèse bien 1000 g et M(H2O) = 18 g/mol.

Bonsoir!  :love:

L'affaire du cours du Pr Cavalli avec ce 1000 m'interpelle également! Mais j'avais une autre question !
Ce matin, Mr Cavalli a dit que Quand Dq(systeme)>0, alors il était Exothermique! Je ne comprend pas car si le système donne de la chaleur, Dq(système) devrait être négatif car à l'état 2, il aura perdu de l'énergie ???
Car dans son schéma, Dqs est dans le système... On peux confondre avec l'enthalpie...
Merci!  :bisouus:

Comme l'a expliqué Pioupiouu, tout est une question de point de vue. Si tu te places dans ton système, lorsque celui ci produit de la chaleur (réaction exothermique), il y en a plus à la fin qu'au début, donc DeltaQ >0...Cependant, en général (et en examen !), les conventions sont inversées. On se place alors dans un système réactionnel : l'énergie produite par la réaction est ''perdue'' par les réactifs, la production de chaleur est donc comptée négativement (on considère que l'énergie libérée ne reste pas dans le système, donc que l'énergie du système réactionnel diminue).

J'espère avoir pu vous éclairer un peu, s'il vous reste des questions n'hésitez pas !

Bon courage à tous :love:

 

57
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 05 septembre 2016 à 22:01:32 »
Hello !
Dans le cours sur les liaisons chimiques, je ne comprends pas les différences des valeurs des angles ci-dessous :
Serait-ce juste en fonction du nombre de doublets ? Plus on a de doublets et plus l'angle est petit ?
merci


Bonjour !
Comme l'a expliqué laca, la différence d'angle est liée à la présence des paires d'électrons sur l'atome central. Comme deux charges de même nature se repoussent, plus il y a d'électrons sur l'atome central (doublets non liants), plus la répulsion qu'ils exercent vis à vis des électrons des liaisons covalentes est grande, donc plus l'angle se referme d'où la différence observée ! :)
J'espère que ça répond à ta question, bon courage  :love:

58
Vos Questions à propos des cours / Re : Questions UE1 - 2016/2017
« le: 04 septembre 2016 à 22:10:39 »
Bonjour !
Ma question est liée à l'UE 1 et à l'UE 3 mais je vais quand même la poster ici : est-ce normal que les Pr Guillaume et Bouladhour ne nous exposent pas le même 1er principe de thermodynamique ?  :modo:

Pareil pour la loi de Joule

Bonjour !

Alors, concernant le premier principe de la thermodynamique, il y a plusieurs formulations possibles qui sont équivalentes si on décortique. On l'énonce parfois ainsi : ''« Au cours d'une transformation quelconque d'un système fermé, la variation de son énergie est égale à la quantité d'énergie échangée avec le milieu extérieur, par transfert thermique (chaleur) et transfert mécanique (travail). » Cela peut s'interpréter comme le Pr. Guillaume vous l'a présenté : DeltaU (variation d'énergie interne)= W (travail)+ Q (chaleur).
Dès lors, si l'on considère un système fermé isolé (donc qui n'interagit pas avec le milieu extérieur), il n'y a ni énergie thermique ni énergie mécanique transférée. Ainsi, la variation d'énergie interne du système est nulle : l'énergie interne du système reste constante. Cette façon d'aborder les choses correspond à la définition donnée par le Pr. Boulahdour.
Au final, on a deux façons de voir les choses qui sont équivalentes :) Est-ce que c'est plus clair comme ça ?

Concernant la loi de Joule, il faut bien faire attention à ne pas confondre la loi de Joule qui décrit l'effet Joule, et les 2 lois de Joule qui s'appliquent aux gaz parfaits.
Le Pr. Boulahdour mentionne la loi de Joule pour décrire la transformation de l'énergie électrique en énergie thermique. Elle est relative à l'intensité et à la résistance, et s'ajoute aux autres formes d'énergie lorsque des forces électriques interviennent dans un système.
Les première et deuxième lois de Joule introduites par le Pr. Guillaume décrivent la variation d'énergie interne et d'enthalpie d'un gaz parfait :
- Première loi de Joule : la variation d'énergie interne d'un gaz parfait ne dépend que de la température, d'où dU = Cv*dT avec Cv = capacité calorifique à volume constant.
- Deuxième loi de Joule : la variation d'enthalpie d'un gaz parfait ne dépend que de la température, d'où dH = Cp*dT avec Cp = capacité calorifique à pression constante.
Ce sont toutes des lois de Joule, la première s'applique à l'électricité, le deux autres à la thermodynamique !
J'espère que ça va mieux comme ça, si tu n'as pas compris n'hésites pas  ;)

Bon courage ! :love:


59
Questions diverses & petites annonces / Re : Fiche Pédagogique
« le: 07 juillet 2016 à 17:03:26 »
Coucou !
La fiche pédagogique est celle à remplir concernant les UE libres et masteurisantes qui est sur l'ENT, mais on n'est pas obligé de l'apporter, toutes les réponses sont dans le sujet précédant concernant ces UE :)
Bonnes vacances !  ;)

60
Super, merci beaucoup et à l'année prochaine j'espère !  :great:

Pages: 1 2 [3] 4 5 6