voici le compte rendu de l'AG de lundi, c'est un peu long mais c'est tr?s intéressant, alors lisez le et n'hésitez pas ? nous dire ce que vous pensez de tout ça ou ? demander si vous voulez plus d'explications.
I. ECN
Ils sont mis en place depuis 2004, nous sommes obligés de les passer pour accéder ? une spécialité (y compris pour la médecine générale)
En fonction du classement on choisit notre subdivision (lieu de formation) et notre discipline.
L’évaluation se fait grâce ? 9 dossiers et la LCA (lecture critique d’article), nous sommes corrigés par au moins 2 correcteurs (plus en cas de différence importante des notes).
Mais c’est une épreuve peu discriminante o? il y a beaucoup d’ex-?quo (96,8 % en 2007) départagés en fonction des notes du 1° dossier, puis du suivant… si les 2 candidats on toujours exactement les m?mes notes, le plus âgé des 2 est classé en premier.
45 % des étudiants changent de subdivision dont un quart m?me si leur discipline est disponible dans leur région d’étude.
Actuellement certains postes d’internes restent non pourvus apr?s les ECN alors que certains étudiants ont des postes fictifs.
Avantages :
- équité
- choit de sa subdivision
- émulation des facultés (= stimulation)
Défauts :
- les amphis de garnison (organisation et co?t)
- les objectifs des candidats et les postes proposés ne correspondent pas toujours aux besoins de la démographie médicale.
- bachotage
- perversion (invalidation de stage volontaire pour pouvoir redoubler sa D4)
II. ECIR
La France sera subdivisée en 7 inter-régions, et chaque discipline sera disponible partout. Les épreuves auront lieu partout le m?me jour. Le nombre de postes proposé correspondra au numerus clausus (cela s’appliquera ? une promotion prévenue d?s sa P1).
Cette méthode permettrait de pouvoir organiser les flux médicaux en fonction des besoins, mais diminuerait les possibilités de mobilité des étudiants, augmenterait les inégalités de chance d’acc?s en médecine selon les UFR et ne permettrait plus les redoublements.
III. Débat
- les ECIR paraissent plus discriminant que les ECN (augmenter le nombre d’épreuves n’augmente pas vraiment le caract?re discriminant) mais on ne peut les passer que dans une seule région. On serait obliger de choisir l’endroit o? on veut vivre toute notre vie d?s la P1 ce qui est impossible car on ne sait pas encore vraiment ce qu’on veut faire et les étudiants sont jeunes alors leurs parents ne les laissent pas toujours partir loin.
Comme les places de spécialités sont fonction du numerus clausus de chaque fac, il serait encore plus difficile de changer de faculté.
Il est difficile de changer de région apr?s l’internat, donc peut ?tre pourrait on faire des inter-régions en mélangeant différente partie de la France. (Ex. Marseille avec Limoges…).
Pour améliorer la démographie médicale, ce serait peut ?tre mieux de prévoir des mesures incitatives fortes, créer des maisons médicales et ne plus fermer les écoles dans les zones rurale grâce ? des accords entre le minist?re de la santé, de l’intérieur et de l’éducation nationale.
- les amphis de garnison seraient plus nombreux avec moins de monde mais au final cela serait aussi cher.
- il faudrait changer le fond au lieu de la forme pour qu’il y ait moins d’ex-?quo : TCS (test de concordance de script) ? (c'est une évaluation par QCM, o? les réponses sont pondérées en fonction de celles d'exp?res, on vous en reparleras plus en détaille dans un prochain post)
Modifier la méthode de notation avec les formules toutes faites.
Dans quelques facultés les D4 n’ont plus de stages en fin d’année et ils ont donc plus de temps pour réviser ce qui désavantage les autres, il faudrait donc une harmonisation.
- le bachotage existerait quelque soit la méthode utilisée, mais en m?me temps certains pourraient se démotiver car ils n’auraient plus comme objectif une région tr?s convoitée.
Cela augmenterait les différences de niveau entre les inters régions : avec les m?mes épreuves mais un classement différent, les personnes qui choisissent une m?me spécialité dans des inter-régions différentes pourraient avoir des notes tr?s éloignées.
Les ECIR permettraient aux facultés avec une moins bonne préparation d’avoir des spécialités.
Il ne faudrait pas obliger les internes ? s’installer sur le lieu de leur formation car de toute façon si certains étudiants sont attachés ? leur mobilité, d’autres ne veulent pas partir car ils ont trop de liens l? o? ils ont fait leurs études.
Et pour que chacun partent sur les m?mes bases, ils faudrait que dans chaque spécialité, il y ait un polycopié national (peut ?tre simplement en traduisant les recommandations internationales).
- Avec les ECIR, les redoublements seraient difficiles voire impossible (et cela s’oppose au LMD), alors on pourrait passer m?me en ayant un mauvais niveau. La qualité de notre formation serait alors moins bonne.
IV. Bilan
L’ensemble des participants est contre les ECIR.
Les étudiants restent attachés ? la mobilité, et veulent le revendiquer.
Prochaine AG le 31 mars.
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