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Messages - didine

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L'externat : M1/M2/M3 / nombre de copies aux prépa ECN
« le: 15 octobre 2012 à 12:03:14 »

A l'occasion d'un mail à Patricia Retrouvey, je lui demandé de permettre de faire une 50aines de photocopies en plus (sujets et corrections) pour les préparations aux ecn puisque, comme nous l'avons tous remarqué, il en manque systématiquement.
Elle m'a répondu qu'aucun professeur ne lui avait fait cette demande. Comme une demande étudiante ne semble pas être suffisante, il semblerait bien qu'il faille passer par un prof.

Est ce que ceux qui sont en réa chir pourrait demander au Dr Pili Floury de passer un petit coup de fil pour demander une 50aine de sujets et corrections en plus?

Adeline

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Bonjour,
Je souhaiterais savoir qui organise cette SI. Et sur l'impulsion de qui est ce que cette réunion d'info est organisée.
A bientot, Adeline

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Les représentants étudiants / Re : réunion externat
« le: 26 juin 2012 à 14:49:09 »
Bonjour,

Est ce qu'il serait possible de savoir ce qui a été fait des propositions et des idées qui sont sorties des groupes de travail?

De plus, je ne trouve pas le CR du dernier conseil UFR, notamment celui où a été question des étudiants qui s'adressent aux urgences psychiatriques et des idées de mesures à mettre en place.
Comment est il accessible?

Merci,
Bise, Adeline

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Les représentants étudiants / Re : réunion externat
« le: 12 juin 2012 à 10:37:24 »
Effectivement l'ouverture de cet espace me semble très intéressant!
 
 Pour ma part ce qui m'intéresse est de créer un espace d'expression libre différent des espaces habituels. Personnellement, ma place sera dans l'animation.
 Il ne s'agira pas ici d'apprendre d'une personne plus savante mais bien d'être dans des relations horizontales où chacun pourra donner son propre avis issu de son expérience (et je reste ébahi devant la richesse des expériences des étudiants!). Nous nous intéresserons à ce qui ne nous convient pas dans ces études. Le but est de construire ensemble des changements souhaités.
 
 Voilà, si vous avez envie de participer à cette chouette initiative, à mercredi!
 bise, Adeline

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Espace détente / Porteur de parole sur la SANTE
« le: 28 mai 2012 à 22:13:59 »
Bonjour à tous!

C'est décidé, après rencontre avec Nicolas et Roméo de Comme un Elan et Juliette de la Conciliabule,

il y aura un porteur de parole[/color] sur la Santé[/color][/b]
vendredi 1er juin place de la Révolution
rendez vous à 8H30

Pour préparer RDV le 31 mai à 20H au centre ville
pour ceux qui souhaite venir, contactez moi par mail (adeline.lefebvre25@hotmail.fr) ou 06 71 24 32 82
pour avoir l'adresse précise et des renseignements plus précis (CR de la réunion du 21/05)
Un porteur de parole, c'est avant tout passer un bon moment ensemble en discutant d'un thème avec des gens dans la rue. Quelques heures, histoire de sortir de notre formation stricto hospitalo-universitaire et pouvoir discuter directement avec les principaux intéressés de ce qu'est la santé.

Si ça vous intéresse: bienvenue! :)

Bise, Adeline
ps: pour avoir une idée plus précise de ce qu'est l'animation du porteur de parole, cf la pièce jointe et si vous avez des questions, n'hésitez pas!

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Bonjour,
Voilà un récit intéressant d'une belle aventure nantaise. J'ai cette lettre depuis quelques temps, j'ai mis un peu de temps pour la transmettre. Mais bon, comme quoi, la formation et la pensée politique associées au collectif a une grande force;)
bise, Adeline

Bonjour à tous,

  Ceci risque d'être un long mail donc pardon d'avance pour les longueurs... Je  m'appelle Mathilde, je suis en DCEM4 à Nantes et j'ai été élue pendant 2  ans (de novembre 2009 à novembre 2011) au conseil d'UFR de la faculté  de médecine de Nantes. A ce titre, j'ai été membre de commissions  pédagogiques et je me suis intéressée aux problématiques des études  médicales. Je n'ai jamais été administratrice de l'ANEMF et n'ai jamais  participé à aucun congrès ANEMF. D'ailleurs, je ne suis pas sur la ML  représentation et donc si quelqu'un voulait bien y transférer ce mail,  je lui en serais très reconnaissante (MERCI^^) !

  Si je vous écris  aujourd'hui, c'est parce que cette année de D4 aura été  particulièrement houleuse à Nantes (pour se terminer par une semaine de  grève du 23 au 30 avril) et que je me dis que ça pourrait être utile à  d'autres de savoir ce qui s'est passé et comment... Parce que mine de  rien, nous on s'est senti un peu seuls ;)...

  Seuls avec leurs  stages qui ne répondent pas à leurs attentes, seuls face aux réformes  dont ils ne comprennent pas l'intérêt, seuls face au mépris de l'hôpital  qui considère trop souvent les externes comme de le main d’œuvre bon  marché en oubliant qu'ils sont d'abord là pour apprendre, seuls face à  l'institution hospitalo-universitaire engluée dans des combats d'ego,  des querelles de clochers et des intérêts personnels qui prennent  souvent le pas sur l'intérêt collectif...c'est l'image que j'avais des  étudiants lorsque j'ai été élue avec 4 autres étudiants de ma promotion,  il y a 2 ans ; élections qui se passent dans l'indifférence générale  (ou presque) mais où on est très fière d'annoncer un taux de  participation supérieure à 15% !!!

  Au vu des circonstances, nos  objectifs étaient modestes : ouvrir des espaces de dialogue entre  enseignants et enseignés pour définir des objectifs communs et tenter de  les atteindre, dans le respect des contraintes de chacun, pour  améliorer notre formation (en l’occurrence, faire que ceux qui me  soigneront lorsque je serai vieille et ridée soient (un peu) meilleurs  que moi) tout en étant REPRÉSENTATIFS de notre promotion, sans oublier  (surtout!) ceux qui n'avaient pas voté pour nous et en gardant à  l'esprit qu'on était d'abord là pour défendre les intérêts, les opinions  des étudiants, du groupe, de la majorité et non les nôtres...

  Le  vice-doyen à la pédagogie paraissait alors un interlocuteur de choix.  Passionné de pédagogie, dévoué aux étudiants, il anime des réunions  pédagogiques tous les mois, réunions ouvertes aux élus mais aussi à tout  étudiant motivé par les questions de pédagogie et d'enseignement à la  fac.

  Au départ, on y a vraiment cru, qu'on allait changer un peu  les choses, qu'on avait un vrai dialogue constructif. On a fait des  enquêtes auprès des étudiants, on les a sensibilisés aux problématiques  complexes de pédagogie dans un système très dépendant de l’hôpital alors  que celui-ci est malmené (le CHU de Nantes est sous la tutelle directe  de l'Etat vu son déficit), en essayant de rester objectifs. On a appris à  dire "on ne peut pas prendre une décision là-dessus, maintenant, on  doit demander aux étudiants ce qu'ils en pensent d'abord". Bref, on  essayait d'être un canal de communication dans les 2 sens, entre les  étudiants et la faculté et inversement.
 Et à force de les harceler de  mails, d'annonce en amphi, etc., on a fini par être identifiés comme personnes-ressources pour la promo, comme des représentants légitimes. Mais en même temps qu'on gagnait la confiance des étudiants, on perdait celle qu'on avait mis dans notre administration. On voyait se répéter les mêmes réunions, les mêmes débats, les mêmes promesses sans que les choses ne changent vraiment à la fac. Pire, on avait le sentiment que la situation des externes, travailleurs-salariés, se dégradait franchement  ; l’hôpital (avec lequel nous n'avions jamais eu de véritables  discussions) et la faculté choisissant le statut qui les arrangeait  quand ça les arrangeait...

  Là-dessus est arrivée la réforme de la  D4 où Nantes a été en première ligne, notre doyen Rogez étant très  investi au national. Et une fois de plus les étudiants ont eu le  sentiment que tout ça se décidait sans eux, qu'on les "entubait" et  qu'ils avaient juste le droit de se taire. De grands débats ont traversé  la promo au sujet du stage été : Irait-on ? Ou pas ? Si oui, dans quel  cadre ? Pourquoi faire ? En tant que représentants, nous étions  convaincu que le CHU de Nantes ne pourrait pas tenir 2 mois sans externe, mais on voyait mal  ce qui pourrait inciter les étudiants à y aller... Puis certains, au sein de la promo, ont proposé de changer quelque peu le mode de répartition au sein des terrains de stage (répartition qui se faisait au classement pour les 10 semaines d'affilée dans un même stage) afin de permettre à ceux qui étaient un peu moins bien classé de pouvoir faire au moins une partie de leur stage dans un service qui les intéresse... La majorité de la promo s'étant dit favorable au projet, nous (les représentants de la promo) avons décidé de le défendre devant notre administration. Ce projet nous paraissait une excellente idée (l’hôpital avait ses externes, les externes avaient le choix, bref, on changeait pour ne rien changer!)

  Mais l'administration, en la personne du vice-doyen à la pédagogie, a eu le sentiment que nous dénigrions son travail et s'y est opposé violemment, allant jusqu'à qualifier les étudiants de "gamins capricieux". Seulement  voilà, probablement pour de multiples raisons (le non de trop, la  D4, la pression pré-ECN, le ras-le-bol du mépris, etc.), les étudiants  n'ont pas cédé. Et après des discussions houleuses, notre Doyen a adhéré  au projet et l'a imposé à notre vice-doyen et aux affaires médicales,  ce dont nous lui sommes reconnaissants.

  Mais c'est alors que  notre vice-doyen a réalisé qu'il avait fait une erreur dans notre  calendrier (erreur que nous, élus, lui avions signalé dès la rentrée  mais dont il avait nié l'existence), et il a alors décidé de transformer  une de nos 5 semaines de révisions pré-ECN en semaine de stage banalisé  (tout le monde retourne dans les services). Et il a annoncé cette  décision par simple affichage sans excuse ni explication... Dans le même  temps fleurissait au self de l'hopital une note anonyme mais officielle  stipulant que les "étudiants de l'université" prenaient trop de place  au self et étaient priés de respecter le temps de pause déjeuner des  autres salariés de l'établissement !

  C'en était trop, on avait  vraiment le sentiment d'être une variable d'ajustement sans aucune  considération, que tout et n'importe quoi nous soit reprochés sans qu'on  puisse se défendre. Après l'expérience du stage d'été, nous avions la  certitude que le groupe, le collectif pouvait l'emporter. Et une partie  de la promotion de D4 a décidé de poser un préavis de grève,  symboliquement, juste pour une semaine. Nos examens étaient passés et on  les voyait mal invalider le dernier stage de la moitié de la promo ;) ! On  s'est renseigné sur comment poser un préavis de grève et ce fut  intéressant de discuter avec l'inspection régional du travail "Le code  du travail ne concerne que les salariés travaillant dans le secteur  privé.  Si vous avez des interrogations sur votre statut, vous avez la  possibilité de saisir votre service gestionnaire du personnel." et les  autre syndicats du CHU "on comprend, c'est intéressant, c'est rare  de  voir le corps médical se mobiliser pour ses conditions de travail,  mais  on ne fera rien pour vous et il vous faut un syndicat pour poser un préavis de grève, demander aux syndicats étudiants" ; sauf que légalement l'ANEMF n'est pas syndicat mais une association et qu'on voyait mal les syndicats étudiants se positionner sur des problèmes de salariés hospitaliers...

  Mais on n'a pas renoncé et on a opté pour une "pétition" (que vous trouverez en pièce jointe) avec une "action de désobéissance civile, à savoir notre absence annoncée des services durant la dernière semaine d'avril" et 115 D4 sur 200 l'ont signée. Et nous l'avons envoyé le 6 avril dernier à la directrice générale du CHU de Nantes, à son directeur des affaires médicales, au président de la CME et au doyen. Nous avons aussi invité les D2 et les D3 à signer le même texte la dernière phrase ayant été remplacé par "nous soutenons le mouvement des D4"

  Le 16 avril nous étions 2 étudiants représentants le mouvement à être convoqués par notre Doyen et  notre vice-doyen à la pédagogie pour discuter de cette lettre. Il en est ressorti que si ils désapprouvaient la forme, ils n'avaient pas beaucoup d'objections sur le fond. Et notre doyen a reconnu qu'ils ne pouvaient,à  eux seuls, faire avancer le problème ; c'est pourquoi il a proposé d'organiser pour le lundi suivant (1er jour de la grève annoncée) une réunion avec la direction générale de l'hopital. Ce geste nous a semblé positif et les étudiants ont décidé d'organiser d'eux-mêmes un service minimum, culpabilisant de prendre en otage, par leur absence, les patients et les équipes soignantes. Alors que nous étions sans nouvelle de cette hypothétique réunion avec la DG de l'hopital, tous les étudiants de D4 ont reçu le samedi précédant la semaine de grève un courrier venant de la Direction des Affaires Médicales leur signalant que comme tout gréviste, cette semaine serait retenue sur leur salaire, mais que si ils venaient travailler, ils devraient en faire la preuve pour toucher leur salaire. Ca a littéralement fait exploser la marmite et le service minimum a volé en éclat.

 Le lundi matin à 10h, j'ai reçu un e-mail de mon doyen me confirmant qu'une réunion avec la DG aurait lieu le soir-même à 17h30. Nous étions 2 étudiants face au directeur général adjoint de l'hopital, au directeur des affaires médicales, au doyen et au vice-doyen, et je dois dire que cette heure de débat s'est déroulée de façon paisible et constructive. Ils ont écoutés nos revendications (vous les trouverez en pièce jointe) et se sont dit prêts à écrire une charte de l'externe approfondie définissant au mieux notre statut "même si il y a des choses qu'on ne pourra pas écrire", ils envisagent de payer les gardes surnuméraires, etc.  Nous devons nous revoir le 12 juin pour finaliser les choses, en présence des représentants des autres promotions puisque c'est pour eux, que les choses vont changer. Quant à la semaine de grève, ils nous ont clairement signifié qu'il n'y aurait pas d'assignation "soyons raisonnables, ça ne tiendrait pas 2 secondes devant un juge administratif"

  J'ignore ce qui va se passer par la  suite mais je peux déjà vous dire ce que nous, simples D4 Nantais, avons gagné cette année. Nous avons acquis la certitude que le collectif, le groupe est bien plus fort qu'on ne croit. Nous sommes sortis, TOUS ENSEMBLE (j'insiste, c'est important^^!) du statut de victime qui ronchonne dans son coin en maudissant son quotidien pour entrer dans celui d'acteur combatif, force de proposition pour changer sa formation. Et je veux croire que tout ceci n'est que le début d'un profond changement. Bien sûr les évolutions prennent du temps et c'est aux promotions qui nous suivront de prendre le relais ; à leur tour d'être des acteurs volontaires, responsables et courageux face aux instances qui nous dirigent...

  Si je vous raconte tout ça, c'est  aussi parce que je crois que ce qui s'est passé à Nantes pourrait/devrait se passer dans d'autres villes de France. Et qu'au lieu de nous diviser et de nous épuiser dans des combats inutiles, nous devrions cesser d'être systématiquement CONTRE mais plutôt POUR changer les choses en nous positionnant comme une véritable force de proposition  constructive et responsable. N'ayons pas peur les uns des autres, nous  sommes des adultes normalement "cortiqués" et nous pouvons tous saisir a  minima les enjeux positifs comme négatifs de telle ou telle situation.  Mais cela nécessite de la part de ceux qui se placent en responsabilité  un long (et parfois ingrat) travail d'éducation et de sensibilisation.  Cela signifie aussi faire confiance à ceux qui nous font confiance et  accepter d'être critiqués (parfois violemment) voire désavoués sur des  propositions qui semblaient apparemment les meilleurs... Ne doutez pas  qu'un groupe est d'abord riche de sa diversité d'opinion et que comme  dirait notre doyen Rogez "on évalue la valeur d'une équipe à la place  qui est faite au joueur le plus faible"

  Merci à ceux qui m'auront lu jusqu'au bout (et BRAVO^^!). N'hésitez pas si vous avez des questions, ce sera avec plaisir ! Un MERCI spécial à Aurore, Elise, JP et surtout Trystan, sans qui rien de tout ça n'aurait été possible... Bon courage pour les combats à venir et surtout...ne lâchez rien ;)

  Mathilde Boursier DCEM4 Nantes mathilune@voila.fr

  "D'abord ils vous ignorent, ensuite ils vous méprisent, puis ils vous combattent et enfin vous gagnez !" Gandhi (1869 – 1948)


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L'externat : M1/M2/M3 / D3: prochain stage chez le médecin G
« le: 18 mai 2012 à 14:05:58 »

Aux D3 qui sont dans le pôle MG pour le stage de cet été:

Je ne pourrai pas être là pour le choix de stage jeudi (ni pour d'éventuel pré choix comme ça à l'air de se faire souvent). J'ai demandé la liste à Patricia R., j'espère qu'elle l'aura. Si c'est le cas, je vous la transmettrai si ma connexion internet me le permet!

Si vous voyez une manière de s'organiser malgré tout,
je suis joignable au 06 71 24 32 82 et adeline.lefebvre25@hotmail.fr

Adeline

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Les représentants étudiants / Re : Rencontre interculturelle
« le: 10 avril 2012 à 15:16:09 »
Super bel exemple d'incompréhension interculturelle! :)
Mim et d'autres?, si tu/vous viens/vennez à l'animation sur le paludisme (la semaine prochaine je crois), ça sera l'occasion de comprendre tout ça avec l'animation du jeu de la ficelle
bise

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Les représentants étudiants / Re : Rencontre interculturelle
« le: 08 avril 2012 à 19:16:01 »
Bib'R, je ne peux pas t'envoyer de MP (ça marche pas)
Je suis joignable par mail.

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Les représentants étudiants / Re : Rencontre interculturelle
« le: 08 avril 2012 à 10:03:16 »
Bonjour,

Alors, Justin, tu risques d'être déçu. Tu ne me remets peut être pas mais nous nous sommes déjà croisé.

Commentaire Administrateur Vous verrez vos disponibilités en privé. Merci

Je suis aussi joignable à : adeline.lefebvre25@hotmail.fr

bise, Adeline

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Les représentants étudiants / Rencontre interculturelle
« le: 07 avril 2012 à 10:36:35 »
bonjour,

Je me suis demandée un moment ce que signifiait la couleur bleue et les cadenas...jusqu'au moment où j'ai voulu répondre.

Pourquoi avez vous fermé cette discussion?
Nous commencions à peine à nous dire, chacun, avec un fond super intéressant je trouvais, dans une discussion sans décharge de violence anti-créatrice et qui empêche toute suite d'expression! Si les personnes qui ont l'habitude d'avoir des propos qui empêchent les autres de s'exprimer avait continué de s'abstenir, si ça se trouve des muets ordinaires auraient peut être osé prendre la parole dans cette discussion ouverte plus de 1700 fois... (peut de personnes écrivent mais beaucoup semblent lire!).

Bon.

Depuis quelques mois je m'intéresse aux influences des étudiants en médecine. J'aimerais soit créer une animation, soit écrire un article. Si ça vous dis, nous pourrions nous rencontrer pour discuter de votre/vos points de vu. Ca serait sans aucun doute une rencontre interculturelle, avec ses conflits potentiels mais aussi toute sa richesse!

Bise, Adeline



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L'externat : M1/M2/M3 / Re : Echange gardes
« le: 06 avril 2012 à 10:45:17 »
Claire Milesi souhaite vmt échanger sa garde au SAMU le samedi 14 avril contre une autre garde un samedi, peut importe où.
tel de Claire: 06 87 96 07 47

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 Bonjour,
 
Que de mélange de cultures dans ces discussions ! Chouette !
 
Voilà, je m’appelle Adeline, je suis en 5ème année de médecine, dans les grandes lignes étudiantes et associatives, j’ai été élue de promo dans une de mes P2 (je ne me souviens plus laquelle mais je me souviens que c’était le début des grands charivaris de réformes à Besançon), j’ai participé à des réflexions, formations et actions à ESSI puis à MESDI (les formations se faisant évidemment aussi dans d’autres structures associatives, notamment l'ANEMF mais aussi pleins d'autres structures associatives ou non), j’ai proposé cette année le projet DES VOYAGES DANS LE SOIN à ESSI (cf d’autres discussion sur ce forum). J’ai proposé cette discussion et je me sens proche de certaines idées de Jess, Tanguy, Alexandre G. et Alexandre B., sans pour autant partager toutes leurs idées, loin de là ! De toute façon, il y a plein de trucs sur lesquels je n’ai pas vraiment d’avis parce que je ne comprend pas assez globalement les systèmes. Et pour finir, j’aime pouvoir dire que je suis d’accord ou pas d’accords avec des propos tenus par d’autres et que cela non seulement ne les vexe pas mais qu’ils le prennent comme un cadeau parce que c’est ensemble, dans une critique constructive, dans une volonté de se former ensemble que de belles choses peuvent arriver. C’est dans ce parcours associatif que j’ai découvert ça : des espaces où le sous entendu est « pense » et même « pense différemment de moi », ça nous permettra d’avancer.
 
J’espère que mes propos ne déclencheront pas de décharge de testostérone inutile et fatigante pour tous. J’aime et je vous invite à l’expression spontanée qui laisse la place à chacun, même et surtout à ceux qui n’osent pas prendre la parole d’ordinaire. Vous avez tellement de choses intéressantes à dire !
 
Alors je me lance, en prenant les sujets un peu pèle mêle :
 
Il me semble que si Alex peut avoir des tournures de phrases jugées démago, sa beauté n’est pas du tout là. Et je pense que les étudiants sont assez fins pour le voir et le sentir. Elle est bien d’avantage dans le fait que ces propos FONT SENS chez beaucoup d’étudiants en médecine qu’il a rencontré.
 
Alors, le politique, parlons en !
Nelly, jolie Nelly. Ta volonté de t'engager en temps qu’élue est super chouette ! Organiser des réunions et voir si peu de personnes se mobiliser est éreintant, frustrant. Je l’ai vécu aussi, il y a maintenant plusieurs années ! C’est avec surprise et tristesse que j’ai lu tes commentaires dans cette discussion. Je constate que rien n’a changé. Comme tu me connais, quand je crois en quelque chose, j’ai la légère tendance a y investir beaucoup d’énergie. C’est bien sure ce que j’ai fait en tant qu’élue de promo à l’époque. Voyant cette énergie, Grégorie (Coco) (et oui, c’est loin !) m’avait largement incité à devenir élue UFR ou CEVU… Ce que j’ai fermement refusé car je me rendais compte de façon confuse que ça ne serait pas épanouissant pour moi. Je ne voyais pas comment me construire dans une temporalité aussi rapide : toute est tout le temps dans l’urgence et l’immédiateté. Un problème vaguement identifié, vite il faut mobiliser le étudiants, vite il faut avoir un avis…alors que je ne comprenais rien de rien de la globalité des systèmes. Ma seule possibilité aurait alors été de me laisser entraîner par les plus sûrs d’eux, les plus dominants, sans comprendre ce que je faisais vraiment. J’avais peur et conscience de façon confuse de mon manque de compétences : compétences à comprendre le système, à refuser cette proximité avec la corpo avec laquelle moi, désolé mais je n’ai guère d’affinité, à organiser de vrais espaces de débat démocratique (c’est plus tard que j’ai eu l’occasion de réfléchir à la démocratie et à son organisation et à l’oligarchie ambiante), …  Cela n’a rien de méchant envers toi et les autres élus, des compétences, c’est pas innées, ça se travaillent, ça s’acquièrent mais seul, on ne peut rien. Nous avons besoin des autres pour se former, mais à l’époque, personnes ne semblaient réellement prêt à un vrai changement de culture de discussions avec les étudiants, d’interpellation et d’organisation d’espace de débat. J’ai encore du mal à le décrire aujourd’hui, je ressentais comme une impossibilité de remettre vraiment les choses en question, de débattre, de me forger un avis, une pensée, avec le droit (tellement important !) de faire évoluer ma pensée, parce qu’elle et moi, nous sommes en construction. Les quelques personnes que j’ai vu prendre la parole alors étaient drôlement sure d’elles et j’avais le sentiment d’être écrabouillée. Mais aujourd’hui j’ai grandi, et je revendique le droit de ne pas savoir, le droit de tout remettre en question, avec la reconnaissances de toutes les difficultés que cette démarche hautement constructive à mes yeux provoquent, notamment l’incertitude. Et je suis aussi plus consciente de mon besoin des autres (de tout bords !!) pour comprendre le système si rigide dans lequel j’évolue, qu’est le système de formation médicale et le système de soin. Le droit d’avoir le droit de dire, de se dire…
Nelly, a ton avis, pourquoi, avec le parcours que j’ai, les réflexions que je mène et que je crois que tu connais, l’organisation de la soirée « Ces études qui nous rendent malade » à laquelle tu as participé (sous entendu les motivations qui m’ont poussé à organiser ça) : pourquoi est ce que je ne suis pas (plus) là lors de réunion ou vote étudiants médecines que vous organisez avec beaucoup d’énergie ? Je serai curieuse de savoir où est ce que tu me met, est ce qu’à tes yeux je fais parti des étudiants a ce qu’il parait irresponsable et idiot, qui ne comprendraient pas l’importance de tout ça ?
J’invite vraiment à un changement de ce regard (que j’ai eu aussi, fatiguée, en finissant mon année d’élue de promo). Pourquoi est ce que les étudiants ne se mobilisent pas ou peu lors de vos évènements alors que la communication peut être excellente (ex : le battage médiatique pour les toutes dernières élections) ?
PARCE QUE CA NE FAIT PAS SENS !!
J’invite à regarder les étudiants sous cet angle là, au lieu de voir des petits cons, regardons plutôt ces étudiants comme des êtres en devenir adulte, qui sont, pour beaucoup, étouffés dans ce système de formation médical et cherchent juste à aller respirer… ailleurs ! Comment leur en vouloir, c’est impossible ! Défendons les, défendons nous plutôt que de reproduire ce que nous subissons :  une forme pervers de pressions et de persécutions en tout genre. Alors j’imagine que ce qui peut traverser la tête de certains est : mais qu’ils s’expriment ces étudiants qui vont mal ! Moi j’aimerais questionner autrement, avec autant d’énergie : Mais pourquoi est ce qu’ils ne s’expriment pas ? Oui, c’est vrai ça, pourquoi ?
Il y aurait des grandes analyses et contre-analyses à faire pour mieux comprendre les étudiants. Comme amuse gueule, je me propose de vous mettre les raisons d’absence que j’avais identifié lors de la première soirée DES VOYAGES DANS LE SOIN intitulée « Ces études qui nous rendent malade »:
 
[size=0pt]Les non-présents :[/size]
J’ai essayé de comprendre ce qui déterminait l’absence des autres étudiants, voilà ce que j’ai « trouvé » :
[size=0pt]- Ceux qui ont préféré faire quelque chose qui leur faisait le + de bien (anniversaire, fête, baptême faluche, travail universitaire, conf pré-programmée, match de foot et boire des bières (la bière thaï n’a pas eu un grand succès !) et ils ont le droit!
[/size]
[size=0pt]- Ceux qui n’avaient pas noté la date[/size]
[size=0pt]- Ceux qui n’avaient pas vu la com’ (le bouche à oreille est à développer)[/size]
[size=0pt]- Ceux qui ne voient pas l’intérêt, qui ne voulaient pas en parler, qui pensent n’avoir rien à dire ou qui ne croient pas au pouvoir du groupe[/size]
[size=0pt]- Ceux qui étaient fatigués, dans un moment de coup de mou dans les études, qui avaient peur que le partage d’expériences difficiles, questionnement, la remise en question soit trop difficile à gérer émotionnellement par la suite[/size]
[size=0pt]- Ceux qui n’ont pas osé[/size]
 [size=0pt]D’autres raisons sans doute ![/size][size=0pt][/color][/size][/b][size=0pt][/size] Et puis j’ai aussi envie de rajouter, suite à une discussion avec une amie qui est en médecine mais qui, comme beaucoup je pense, se sent totalement déconnectée de tout ça : les étudiants font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Ils négocient avec les très grandes difficultés de ces études. Et au delà d’un manque de sens ressenti par beaucoup d’étudiants, j’aimerais attirer l’attention sur le fait d’avoir une attitude plutôt moralisatrice (de façon imagée une attitude qui tape sur les étudiants ; et je la comprend car je l’ai eu aussi par le passé) vis-à-vis les étudiants blessés par le système de formation qui ne font rien pour le changer , malgré une volonté initiale d’aide et de représentation. C’est dire à une personne qui vient de ce faire maltraiter : « mais t’es trop conne/con de pas te défendre ! » Je vous invite à vous intéresser à la victimologie et à la criminologie (en lien avec quelques items ECN pas trop bien fait à mon goût car ils n’expliquent pas assez les dimensions psychosociales) : une personne qui a subit des violences n’a pas forcément les ressources en elles pour se défendre, alors elle n’a vraiment pas besoin qu’on continue de lui taper dessus, elle a besoin d’être entendue, soutenue, défendue pour de vraie ! (je vous renvoie à mon paragraphe sur l’exclusion ci-après)
 
De façon plus précise, en ce qui concerne le Politique :
Pour ma part, je pense que ce que nous faisons EST nécessairement politique. Cette discussion est politique. Je fais la différence entre la politique politicienne (…pffff, moi ça me fatigue ça) et d’autres formes du politique. Oui, je crois que je comprends quand vous écrivez que vous n’avez pas envie de vous lancer dans de grands discours politiques. Ra ouai, ne nous lançons pas dans de grands discours politique ! Réfléchissons plutôt sur ce qu’est le Politique. J’aime cette définition du politique qui est la « Participation à la vie de la cité ». Quels remarques, un peu pèle aussi, pardon d’avance :
-         « Elue apolitique »…« Elue apolitique »…y aurait pas un truc qui cloche ?
Recommençons : « Elue apolitique »…est ce que tu sens, Nelly et les autres, à quel point ça ne marche pas ? Éloignons nous de l’idée réductrice de politique = partie politique. Le choix de faire des élections, le vote…c’est drôlement politique ! Ca renvoie à une certaine idée de la démocratie. La volonté de démocratie, c’est drôlement politique ! Et quand on commence à s’y intéresser, on tombe forcément sur l’organisation oligarchique…
-         je pourrais faire la même avec « Représentation apolitique »


 Les propos qui vont suivre ne visent absolument aucune personne, je me permet une chose que j’ai apprise, notamment dans mon parcours associatif : le droit à la remise en question, à la construction d’analyse et de pensée. Cette remise en question est basée sur MA PERCEPTION du corporatisme avec lequel j’ai eu tellement de mal aise dans mes études :
 Je pense que le corporatisme n’est pas une bonne chose. Je sais vaguement ces qualités de permettre certaines rencontres, de socialisation, notamment après la P1. Pour le reste, et il s’agit de mon analyse toute personnelle, je pense que sans s’en rendre compte, le corporatisme reprend certaines très mauvaises injonctions de la formation médicale, à savoir (attention, concentration, ça va être intense) : Ne pense pas, si tu veux penser, ne pense pas différemment de moi, ne ressent pas, si tu ressent ne le montre pas,…
« Si tu veux penser ne pense pas différemment de moi » se voit, par exemple, il me semble, dans la grande difficulté de remise en question, dans le refus de propos et d’initiatives qui prendraient un peu trop de place et qui ne ressemblerait pas assez à quelque chose de corporatiste med. De quoi avez vous peurs ? Pourquoi est ce qu’une vraie remise en question semble vous faire si peur ? (j’ai tendance à voir dans la virulence des propos de certains corporatistes, le reflet de peurs : peur d’être moins fort, notamment dans les discussions nationales, peur de perdre le pouvoir, peur d’être moins représentatif (dans l’idée que vous semblez vous faire de la représentation,…).
« Ne ressent pas ». Cette injonction que je lie au corporatisme vous surprends peut être parce que je sais les sensations fortes qui vous travers lorsque vous vous engager dans vos projets et dans les fêtes étudiantes. J’aimerais faire 3 commentaires (pardon c’est un peu décousu, oui, je suis en construction) :
-         Propos d’un psychiatre, invité dans une émission dont le thème est le projet de loi sur l’interdiction de vente de boisson alcoolisée par les BDE. Il disait, sans jugement aucun :
« La fête, alcoolisée (ou non d’ailleurs), est un bon moyen pour avoir des sensations. Les sensations, maîtrisables, permettent de cacher, de mettre de côté, de négocier avec la négation des émotions que l’on ne maîtrisent pas. » Dans nos études où aucun espace n’existe pour venir dire ces émotions (parfois très dures parce que nous rencontrons des situations peu banales et parfois choquantes et dures à l’hôpital), j’ai souvent entendu des étudiants dire, à demi-mot ou clairement dans une discussion confidentielle leur manque de ressources pour faire quelques chose d’intéressant de ces émotions difficiles voire traumatisantes. Alors, ma compréhension est sans doute très simpliste mais je vois dans les sensations recherchées dans les fêtes, avec la violence que l’on sait des fêtes d’étudiants en médecine, une façon de rechercher de mettre de côté des émotions vives en ressentant des sensations fortes. Parce que franchement, vous verriez des soirées médecine sans sensations fortes (et notamment sans alcool) vous ? Parce que personnellement j’ai bien du mal à imaginer ça… Mon propos n’est pas de dire que l’alcool est c’est nécessairement mauvais (je ne le pense pas du tout !), je cherche plutôt à interpeller sur le besoin d’OH.
Pourquoi un si grand besoin ?
-         Ce qui m’amène à vous raconter une anecdote qui m’est arrivé pendant l’optionnel ENC de gynéco. Nous avions un dossier sur le contraception et, comme d’hab’, tout le monde avait fini avant l’heure. J’étais assise devant des étudiantes en médecine et, vu la proximité des places, je ne pouvais pas faire autrement que d’entendre leur discussion. Le sujet, discuté par le petit groupe, était : Et toi, comment tu prends ta pilule les soirs de fête étudiante ? Je vous avoue que j’ai mis du temps avant de percuter. Je ne comprenais pas pourquoi ça les préoccupant tant ! Mais elles, elles avaient l’air d’y avoir drôlement réfléchir parce qu’elles y allaient toutes de leur expérience et de leur réflexion. Et bien, vous me prendrez peut être pour une idiote mais j’ai cherché pendant plusieurs minutes. Je pensais alors : mais où est le problème ? moi je ne me pose jamais cette question. L’alcool n’est pas une contre-indication à la pilule (comme j’avais pas bien bossé ce cours, je me suis même dit que j’étais peut être passé à côté de quelque chose d’important !), le tabac et la peur du risque thromboembolique…mais le moment de la prise ne change rien… Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que j’ai compris : et oui, évidemment. Leur cheminement de discussion tient la route (et moi il me manquait un bout du chemin) : soirée=alcool=grande chance de vomir=je vais peut être vomir ma pilule (alors que le moment de la fête est aussi l’occasion de rencontre(s?) …) Et là, ça m’a fait bizarre de constater ces liens si évidents pour ces étudiantes.
Pourquoi les étudiants en médecine qui font la fête auraient besoin de se mettre potentiellement (et le potentiel est grand) une murge ? Qu’avons nous/qu’ont ces étudiants festifs a décompresser si violemment (faut être sacrément compressé) ?
-         Enfin, j’aimerais parler un peu d’exclusion.
Parce que ce grand système corporatiste, avec toute sa rigidité, exclus celui ou celle qui ne se sent pas d’affinité avec. Quelles alternatives à tous ceux qui ne s’y reconnaissent pas ? Par rapport au système, une seule : l’exclusion. Par rapport au monde : pleins !! Plein de choses à faire en dehors de ce système. De façon caricaturale : de choses de la vie parfois proches du système (j’estime mon parcours associatif qui a commencé dans une asso de solidarité internationale d’étudiants en santé assez proche (enfin, mon propos seraient à expliquer et à nuancer)), parfois très éloignée ! Alors tout ceux qui ne viennent pas aux évènements organisés, qui ne sont pas là, je pense qu’il ont plutôt fait le choix, suite à leur exclusion du système, de toutes les autres possibilités qu’offre le monde ! Si vous allez rencontrer les clochards, vous commencerez peut être à comprendre ce qu’il se passe lorsque l’on est exclus. Au passage, il me semble important de souligner que notre société dans laquelle nous allons avoir une place de choix, celle de médecin et dans laquelle nous avons déjà une place de choix, celle d’étudiant en santé, crée de plus en plus d’exclusion. Si vous le souhaitez, j’ai appris d’un soit disant clochard (enfin méfiez vous quand même un peu des apparences) une toute petite animation qui permet de commencer à comprendre ce que l’on ressent lorsque l’on est exclus. C’est très intéressant ! (enfin je trouve)
 
Ah oui et , S’il vous plait, vraiment, je vous serais vraiment vraiment reconnaissante de ne pas me sortir le coup de « la faluche tu la vis comme tu le veux ». Que se passe-t-il avec ceux qui n’ ont pas envie de se positionnement par rapport au chapeau ?
 

Pour ce qui est de s’adresser à la corpo, oui pourquoi pas. Je ne te connais pas Bib’R mais ton appel me semble cohérent avec ton positionnement (et j’aime bien la cohérence !). Mais je vais me permettre (aller, encore un peu de confiance en moi) mon constat : de tous les étudiants en médecine blessés (en demande ou non) que j’ai entendu, personne ne m’a dit avec évidence qu’il/elle s’était adressé/e à la corpo (pour quoi que ce soit). L’idée n’est même pas venue.
Alors pourquoi s’adresser à la corpo n’est pas une évidence alors que cela semble être votre volonté affichée depuis longtemps ?
Refuser cette question, refuser une remise en question du corporatisme et des systèmes de représentations étudiantes (au passage, moi je n’ai pas de carte à la corpo alors qui me représente ?) ça me rappelle grandement le refus de remise en question du système de formation. J’entends par là les injonctions (dites ou sous entendus dans les actes) : vous êtes nuls, si vous ne réussissez pas aux ECN, c’est parce que vous ne travaillez pas assez, blablabla…on continue de mettre tout ça sur le dos des étudiants. Alors que putain, il y aurait tellement à redire sur l’enseignement (des élus se sont déjà tellement investis dans une recherche de changement…pour quel résultat ?! Quelle rigidité!) ! Et je souhaitais aussi ajouter que je vous ai invité à  le première soirée des voyages dans le soin mais qu’à part Nelly, personne n’est venu (je sais que c’était lors d’une soirée faluche, il est vrai que j’ai « seulement » tenu compte du calendrier universitaire, ce qui est déjà bien compliqué, en partant du postula que l’on ne choisit pas ses dates d’examens mais que l’on choisit tout le reste). Personne ne m’a contacté par la suite. Je vous avais aussi proposé de se rencontrer, proposition à laquelle personne ne m’a répondu…
 

Voilà, peut être qu’un jour, quelque chose sera possible mais j’apprends (en partie par les discussions que j’ai dans mon optionnel d’ Éducation Thérapeutique organisé par l’UTEP) à tabler sur une temporalité plus longue que d’habitude, dans notre vie d’occidental. Il faut du temps pour le changement. Il faut de la volonté aussi, bien sur.
 
« On ne peux pas changer le monde mais on peut changer SON monde. »

Adeline

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Alexandre, Jess et Tangy qui ont co-signé ce texte ne s'affilient pas à medsi, ils sont internes de médecine générale.

Un des messages important de ce texte est une invitation aux questionnements et à un débat citoyen.
Au vu du nombre de personnes qui sont venues sur cette discussion, ces sujets ont l'air d'intéresser les étudiants alors si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vous exprimer sur le site, dans les suites de l'article.

36
ho lala, mais moi ça ne me va pas du tout!
Rien d'officiel à cette répartition, désolé dans les pôle où l'on se répartie entre nous, c'est souvent fait soit après les derniers partiels, soit le matin même du premier jour de stage!

Vraiment ça ne me va pas, moi ce qui m'intéresse c'est la gynéco. Alors, peut être que quelqu'un qui est en gynéco veut bien échanger...soit il va falloir en rediscuter!

Adeline

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L'externat : M1/M2/M3 / Re : Echange gardes
« le: 04 mars 2012 à 19:08:15 »
garde du 10 mars reprise!

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L'externat : M1/M2/M3 / Re : Echange gardes
« le: 04 mars 2012 à 18:57:56 »
échange ou donne garde le 10 mars (samedi qui vient)
Claire au 06 87 96 07 47

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coucou!
ba t'étais là?? Je t'ai pas vu?!!

Alors tu en as pensé quoi?

Pour la vidéo, je ne pense pas que celle de Besançon soit mise sur internet. Normalement, il doit être filmé par des professionnels lors de son passage à Rennes (dont je n'ai pas encore la date).

Pour patienter, tu peux te balader sur ce site:

http://www.lesconferenciersgesticulants.com/

Il parle de sa conf (ca dure seulement quelques minutes)

Et sinon, début février, il va surement être organisé des animations sur les études de médecine. Je ne sais pas encore si je vais animer personnellement mais à ESSI, nous faisons venir un animateur pour des animations liées à la SI et ça serait l'occasion de faire aussi des animations avec des étudiants en médecine, plus largement (plus ou moins dans le cadre du projet DES VOYAGES DANS LE SOIN) !

Si vous avez des remarques particulières en ce qui concerne ces prochains évènements,
vous pouvez en faire par ici ou me contacter : adeline.lefebvre25@hotmail.fr

bise

40
Pour la conf :
http://www.scoplepave.org/lagenda


Quelques précisions sur les ateliers
qui auront lieu de 14H30 à 20H
Pour réfléchir ensemble la place du soin porté à l'autre aujourd'hui en France,nous organisons, dans la suite de cette conférence, des ATELIERS.
Les ateliers sont créer dans les buts de :
Questionner le Soin aujourd’hui en France :
Quelle est la place que devrait avoir le soin porté à l’Autre dans notre société ? Quelle place a-t-il réellement ? Qu’est ce que les personnes de notre société attendent des soignants et du système de soin ? La formation des soignants permet-elle de former des acteurs de soin capable de répondre aux besoins, aux demandes des personnes qui viennent solliciter de l’aide ?
 
Partager nos expériences sur les demandes de soin, le système de soin français et les systèmes de formation dans le domaine médico-social.
 
Chercher des solutions d'une réalité non encore explorée ou déjà explorée mais oubliée...
 
Et pour, peut être, monter des actions concrètes, ensemble.
 
 
 
Pour l’ensemble des évènements :
 ENTRE LIBRE / PAS DE RESERVATION


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