projet PS page 45
Nous proposerons un nouveau pacte aux professionnels de la santé pour assurer l'accès aux soins sur l'ensemble du territoire.
La médecine libérale telle qu’elle se pratique – de manière isolée et avec le paiement à l’acte – n’est plus suffisamment adaptée.
Elle ne permet pas le nécessaire effort en matière de prévention et elle est désertée par les jeunes médecins, qui ne sont que 10 % à choisir ce mode d’exercice. Du coup, des territoires sont trop pourvus, tandis que d'autres sont sous-dotés.
Pour que la couverture du territoire soit équilibrée et que la permanence des soins soit mieux assurée, notre réforme reposera sur trois piliers :
- nous accompagnerons le déploiement sur tout le territoire de maisons de santé, qui accueilleront des équipes composées de médecins, d’infirmiers et d’autres professionnels de santé (kinésithérapeutes, sages-femmes, diététiciens, orthophonistes, psychologues, etc) avec une mission de soins et de prévention ;
- concernant le mode de rémunération des médecins généralistes, nous introduirons le paiement au forfait qui a vocation à devenir à terme majoritaire pour les soins de premiers recours (c’est le suivi du patient qui sera rémunéré, avec des objectifs précis en matière de prévention) ;
- nous mettrons en place une régulation de l'installation des médecins. Plusieurs optionsla rendront possible : plafonnement dans les zones sur-dotées, comme cela a été fait pour les infirmiers ; promotion d'un exercice partagé entre un lieu d'installation principal et les zones sous-dotées ; valorisation du choix d'exercer dans une une zone de santé prioritaire pendant deux ou trois ans à la sortie des études.
Si nous sommes clairs sur l'engagement que nous prenons envers les Français, nous sommes ouverts sur la méthode, que nous définirons en concertation avec les professionnels et les élus locaux.
L’assurance maladie doit à nouveau rembourser une part essentielle des soins réellement nécessaires, principe mis à mal par la multiplication des « franchises »/taxes médicales des forfaits : selon le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie, celle-ci ne rembourse déjà plus qu’un euro sur deux pour les soins courants. Les soins dentaires et optiques seront pris en charge par la solidarité nationale – dans le même temps, nous agirons pour en faire baisser les coûts.
Les dépassements d’honoraires seront strictement encadrés alors qu'ils n’ont cessé de progresser au cours des dernières années.
Nous lutterons contre les refus de soins des bénéficiaires de la CMU et de l’aide médicale d’Etat par des campagnes de testing et la pénalisation de telles pratiques.
Cette nouvelle organisation des soins de proximité permettra de mieux coordonner la médecine de ville et l’hôpital, et de recentrer celui-ci sur ses missions propres. Cela permettra des gains d’efficacité tout en favorisant la qualité des soins.
L’hôpital sera mieux inscrit dans le parcours de soins. Des coopérations structurées seront instaurées avec les équipes de médecine de proximité, par exemple pour assurer le suivi du patient après une hospitalisation. Les alternatives à l’hospitalisation seront encouragées.
L’amélioration des structures hospitalières se fera dans une logique de santé publique et non selon une approche exclusivement comptable, comme c’est le cas actuellement avec le plan social en cours au sein des hôpitaux publics (20 000 suppressions d’emploi) : c'est ainsi que sera trouvé un équilibre entre la qualité et la sécurité des soins d’une part, la proximité et des délais d’accès facilités d’autre part, enfin les exigences de financement.
Le mode de financement de l’hôpital sera revu pour remédier aux effets pervers de la T2A et des mesures seront également prises pour limiter les dépassements d’honoraires des cliniques privées.
CQFD Voila pour ca
C'est pas un problème de parti politique, c'est partout la même chose, de l'extreme gauche a l'extreme droite
Attention à ce qui est presenté et ce qui peut etre fait en pratique
Vous êtes peut-etre trop jeune pour avoir connus les manifs pour la liberté d'installation à Bezak et Paname etc etc
----) a l'époque, des mesures coercitives étaient envisagées ( c'est à dire si tu vas pas ou on a besoin, t'es pas conventionné etc etc ) et on a reussi a faire garder que les mesures incitatives ( aides financieres etc etc ) ce sont ces mesures qu'ils faut privilegier
Donc préparons nous des maintenant au pire, même si le debat sur les méthodes à l'air de rester ouvert