J'ai envoyé un mail à la revue du prat pour savoir le pourquoi du comment de ce prix. Voici leur réponse.
Bonjour,
je vous remercie de votre intérêt pour les ECN Blanches de La Revue du Praticien anciennement Sanofi-aventis/La Revue du Praticien).
Je comprends tout à fait votre remarque concernant le prix des ECN Blanches et c'est pourquoi nous avons déjà diffusé un premier communique sur E-carabin pour redonner plus d'explications. Vous trouverez également sur le site des ECN blanches des explications dans la rubrique "comprendre le prix des ECN" et "FAQ".
Avant toute chose il est important de rappeler que jusqu’à présent, le prix de l’inscription payé par chaque étudiant ne couvrait qu’une partie des coûts relatifs à ces ECN (environ 50%), l’autre partie étant prise en charge par Sanofi. Et si les épreuves proposées par un autre laboratoire ont un prix d’inscription à 45€, c’est parce que ce laboratoire accepte de prendre en charge une bonne partie des coûts.
Autrement dit, si le coût d’inscription aux ECN Blanches augmente pour les étudiants suite au retrait de Sanofi, en revanche le coût de réalisation des ECN Blanches n’augmente pas ! Il diminue même grâce aux efforts des uns et des autres !
Ci-dessous quelques précisions :
• Réalisation des sujets :
Elle mobilise 15 auteurs PU-PH ainsi que le comité de rédaction de La Revue du Praticien.
C’est un travail fastidieux, nécessitant des lectures croisées, de fréquentes réécritures. Le niveau de qualité atteint est reconnu, nous ne l’abaisserons pas.
Ce travail a un prix de revient de 3€ par étudiant.
Il s’agit d’une somme brute comprenant plus de 35% de charges sociales. Autrement dit, ce n’est pas une rémunération très attractive pour les auteurs au regard du travail demandé !
• Transport
Il faut bien comprendre qu’il y a plus de 800 cartons expédiés à l’aller vers une trentaine de points de livraison et près de 400 sont expédiés en retour aux cent correcteurs qui ont autant d’adresses individuelles différentes. C’est aussi ce qui permet d’obtenir les résultats rapidement. Ce poste-transport fait chaque année l’objet d’un appel d’offres.
• Fabrication & Livraison
Pour chaque étudiant, on imprime 4 dossiers de sujets (de 10 pages environ pour chaque dossier) et 10 cahiers de réponses plus les corrigés.
Soit près d’1 200 000 pages imprimées, reliées et agraphées.
Auquel vous pouvez ajouter les brouillons (4 pages par étudiant et par épreuve), soit 200 000 feuilles de brouillon.
Quant à la livraison, il s’agit des coûts de manutention pour à la fois livrer chez le routeur et dispatcher 50 000 copies, les brouillons, les corrigés et les cartons retours sur les différentes palettes pour les centres d’examens.
• Surveillants :
Il ne s’agit pas d’une rémunération par surveillants.
Un forfait de 600€ par faculté a été négocié avec la Conférence des Doyens.
Sachant que les grandes villes peuvent désormais avoir plusieurs centres d’examens et plusieurs salles, soit environ 58 salles pour 5000 étudiants.
Et là encore, vous devez considérer qu’il y a au minimum 35% de charges sociales.
• Saisie & Gestion des notes
La saisie et gestion des notes comprend les honoraires d’un prestataire pour la mise en place d’une plate-forme spécifique qui permet à la fois la répartition des étudiants par correcteur, la saisie des notes, le calcul des classements au niveau du centre d’examen, de la région et au national. Sans compter l’hébergement de l’outil et sa maintenance. Ce n’est pas une secrétaire qui rentre les notes mais les correcteurs eux-mêmes qui ne sont pas rémunérés pour ce travail.
Les sujets et les corrections seront bien évidemment mis en ligne quelques jours après les épreuves.
Pour finir, sachez que nos efforts de communication semblent récompensés car à l’heure qu’il est, les inscriptions se déroulent bien et sont plus nombreuses (à jour identique évidemment) que lors de la dernière session avec plus de 700 étudiants inscrits.
Bien cordialement,
Cyril Deffoun
(De foune!!

)
Donc pour conclure, perso je vais le faire même si ça coute un bras!!